D'une façon générale, lorsque l'enfant ou l'adolescent se situe dans un extrême, soit qu'il soit dans le "trop" soit qu'il soit dans le "trop peu". Un changement brusque dans l'attitude ou les habitudes doivent également alerter.
Durant la petite enfance, c'est surtout par des manifestations somatiques que l'enfant exprime son malaise (vomissements répétés, régurgitions, difficultés à s'endormir, propreté non acquise ou perdue...). Chez le nourrisson, l'évitement du regard, l'absence de babil, l'indifférence à ce qui se passe autour de lui, une trop grande "sagesse", doivent alerter.
Plus tard, des jeux stéréotypés, une grande anxiété, les troubles de l'acquisition du langage, l'agitation continuelle, la chute des résultats scolaires, les difficultés d'apprentissage, l'agressivité, les vols et mensonges systématiques et durables, les conflits permanents dans la famille ou à l'extérieur de celle-ci, les peurs durables (le loup, les monstres, le fantôme...), les troubles du sommeil sont également des signes qu peuvent motiver une consultation psychologique.
Chez l'adolescent, tout changement brusque doit alerter : retrait, désintérêt vis a vis du groupe de copains ou au contraire sur-investissement au détriment de tout le reste, baisse importante des résultats scolaires, intérêt subit pour des thèmes morbides, perte d'appétit ou boulimie sont des motifs valables d'une demande de consultation psychologique. L'apparition (ou le renforcement) de vols, des fugues, les conduites addictives sont également d'autres signes d'alarme.